Trois heures trente du matin, je regardais l'homme se trouvant à mes cotées avec du dégoût dans les yeux. Retirant le drap cachant ma nudité, je me levais doucement de mon lit et ne trouvant pas le bas de mes sous-vêtements j'avais fini par mettre mon short sans continuer à le chercher, sûrement que le bas était encore dans le lit. Mais bon je n'avais aucune envie de réveiller le jeune homme pour qu'il me demande encore de rester. Prenant mon sac, je récupérais l'argent se trouvant sur le chevet qui se cogna malencontreusement contre ma jambe, sans une seconde de plus je sentais une main s'accrochait à ma jambe. Soupirant, je baissais ma tête et regardais droit dans les yeux de l'homme que j'avais réveillé par mégarde. « Où allez-vous ? » Avec un sourire hypocrite, je lui répondis. « Ecoutes, l'heure est passé je ne suis donc pas obligée de rester. » « Je... mais c'était bien cette nuit, non ? » « Si seulement il s'était passé quelque chose. » Sans attendre un mot de plus, je m'en allais de la chambre d'hôtel en claquant la porte. Une fois dehors devant ce piteux motel, l'envie soudaine de perdre pied poussa mon inconscient à faire glisser ma main dans la poche intérieure de ma veste pour en ressortir avec un joint. En piteuse état, je l'allumais et en tira une première bouffée qui ne me faisait rien ressentir pourtant je savais que j'allais être bien et que j'allais le temps d'une nuit oublier ma vie bordélique. D'un air lasse, j'arpentais les rues de Montsimpa sans but précis, laissant mon esprit me guider là où il le désirait. Et il avait désiré me retrouver devant le cimetière. Je ne comprenais pas pourquoi je me retrouvais devant le cimetière, surtout en sachant qu'à cette heure-ci il était fermé, du moins je me refusais à comprendre. Pourtant, prise de frustration je me mettais à grimper la paroi pour me retrouver de l'autre coter de l'entrée, plus précisément à l'intérieur. Vagabondant comme une âme en peine parmi toutes ses tombes, je trébuchais et tombais nez à nez avec ce que je me refusais de voir depuis bientôt six mois, « JULIAN SCHRATTER ». Me relevant légèrement, du bout de mes doigts je touchais les gravures de cette pierre tombale, un frisson parcourait mon corps, tandis que des larmes se calaient doucement sur mes joues. Délicatement, je m'asseyais sur la tombe de celui que j'avais fini par aimer plus que moi-même, je ne m'aime. D'un léger soupir, je fermais les yeux pour y visualiser le visage de Julian, un déchirement pour mon coeur qui avait tout fait pour l'oublier. « Tu as été con sur ce coup Julian... » Soupirais-je une nouvelle fois avec mélancolie.

Spoiler:

Pensive, allonger sur l’herbe du parc, je sentais mon portable vibrer. Sachant pertinnement qui s’était au bout du fil, je ne pris pas la peine de répondre. Pauvre con, qu’il était ! Dès qu’il pouvait se faire de se l’argent il en oubliait la partie humaine. Quelque fois, je regrettais vraiment d’avoir suivie le même chemin que ma mère, prostituée. Pour le dire plus famillièrement en fait j’étais une pute. Et en ce moment j’en avais plus que marre de coucher avec des gens qui ne savaient même pas comment s’y prendre et surtout qui n’étaient même pas capable de me donner du plaisir. Où est l’intêret de ce métier si il ne va que dans un sens, je me le demandais vraiment. Et puis ce gros con qui pensait que j’étais une machine à sexe, le voilà maintenant qui me donnait au minimum trois client par jour. Sentant de nouveau mon portable vibrer, cette fois j’étais dans l’obligation de répondre si je ne voulais pas avoir encore une dispute avec mon « mac ». Avec violence, je glissais mon doigt sur l’écran de mon Iphone pour répondre à son appel.

Citation :

« Quoi ?! » « Putain, Sucker ça fait depuis ce matin que je cherche à te joindre. » « Pourquoi tu veux que je te réponde alors que c’est mon jour de repos. » « Parce que en plus tu fais exprès de ne pas me répondre ! » « Non, jure ! » lui répondis-je d’un soupir. « Bon on règlera ça après, pour l’instant il y a un nouveau client… » « Quoi ? Non mais tu lui refourgues quelqu’un d’autre, je ne travaille pas aujourd’hui ! » « Y a pas de quoi, tu fais ce que je te demande et tu la fermes. » « Je… » « Tagueule. Je t’envois toutes les coordonnées par sms. » Je n’avais même pas le temps de rouspéter qu’il avait déjà raccrocher. Ce qu’il pouvait m’énerver !

N’ayant pas le choix, j’avais tout de même respecter mes engagements et me retrouvais maintenant devant la porte de l’adresse fournit. Non je n’étais pas venue directement, j’avais quand même prit le temps de prendre une douche et de m’habiller de maninière beaucoup plus sexy sans pour autant en faire trop. Oui je n’étais pas comme ses autres putes qui pour coucher avaient besoins de montrer chaque parselle de leurs corps. Non même habiller en none je pouvais faire de l’effet à un prêtre, c’était dans les gènes. Espérons que ma petite robe noire fêtiche, allait me porter chance. Sonnant à la porte, nul besoin d’attrendre des minutes que la porte s’ouvrait déjà à moi. Pour la première fois, j’étais scotchée face à un client. « Vous cherchez quelque chose ? Je peux sûrement vous aider. » Trop occupé à scruter l’homme se trouvant face à moi, je ne me rendais même pas compte qu’il m’avait adresser la parole, en même temps bien difficile de se concenter sur quelque chose d’autre quand un aussi bel homme se trouvait face à vous avec une simple serviette comme simple appareil. Pourtant, il fallait bien lui répondre alors d’un pas assurer j’entrais dans son appartement puis me retourna vers lui. « Vous êtes bien Seth Cartwright ? Mon patron m’a dit que vous m’avez demander alors me voici. »

Spoiler:

Trois heures du matin. Je venais de recevoir un appel de mon boss, selon lui il y avait urgence. « Va te faire foutre, j'ai pas envie. » Comme à son habitude, toutes réponses négatives n'étaient pas la bienvenue. Il hurlait, me menaçant de me virer. Pas impressionner du tout, pour toute réponse je lui avais tout simplement raccroché au nez. Il me prenait vraiment pour une machine à sexe ce gros con. Quoi que pute, c'est limite comme une machine non ? Bref, keutard. Puis comme si j'étais assez idiote de coucher avec un mec qui avait envoyé une de mes « collègues » à l'hôpital. C'était vraiment pas le moment pour avoir un visage tout déformer. Je voulais bien être qu'une putain qui passe son temps à sucer, mais un punching-ball qui passe son temps à la fermer, c'était mort avant même d'avoir existé. Et franchement comme si j'allais mettre mon argent si durement gagner dans de la chirurgie, j'ai pas de temps ouais !
Une main sur le volant, l’autre avec une clope, mon téléphone sonne. Par réflexe, je l’attrape et y réponds. « Sale pute ! » Cette conversation commençait drôlement bien, merci à mon colocataire allias cette catin de Nika enfin un gigolo devrais-je dire, car au final, il explore la même voie que moi. « Ta gueule enfoiré, puis-qu'est-ce que tu me veux toi ! » Lui répondis-je d'un ton las avant qu'il ne m'assigne de nombreuses insultes en hurlant de sa voix irritable. N'ayant pas le temps de me préoccuper de ses cris, mon attention se rapporta sur le ralentissement soudain dont faisait preuve la voiture, jusqu'au point de non retour où elle décida de s'arrêter. Énervé par cette mauvaise journée, j'hurlais sur Nika. « Putain t'es née pour faire chier ! Tes hurlements n'ont eu aucun effet ta voiture est tellement une grosse merde, qu'elle vient de ce caler. Merci ! » Et sans plus attendre je lui raccrochais au nez tout en jetant mon portable sur la route avant de me rendre compte que je n'avais pas appelé de dépanneuse. C'était bien ma veine en plus de vivre un instant de merde, il fallait que je sois une idiote. Sachant que de l'autostop ne servirait à rien à cet heure-ci, je préférais m'installer confortablement dans la voiture en attendant que le jour se lève.