Rowan venait de se réveiller et avait déjà raté deux heures de cours. Non pas qu’elle est omise de mette son réveille, bien au contraire c’était intentionnel chez elle. Aussi simple que ça l’était moins elle se trouvait au lycée mieux elle se portait. Et son père fini par comprendre qu’il aurait beau y faire, Rowan n’en fera qu’à sa tête, comme d’habitude. En toute insouciance elle se leva de son lit pour aller prendre une douche. Douche qui parut prendre une éternité tellement dans ses gestes, elles y mettaient de la hargne pour prendre soins de son corps. Sortant de la douche munie de sa serviette, elle croisa son père mais rien ne se passa, il fit comme si il ne l’avait pas vue et elle continua son chemin jusqu’à sa chambre. Devant ce miroir, elle se regardait ressentant une soudaine monotonie dans ses gestes. En effet une nouvelle journée commençait pour Rowan mais celle-ci allait sans doute ressembler aux autres. Peut-être que si elle se décidait enfin à aller en cour cette sensation de déjà-vu allait s'estomper, car après tout à l'école on est censé apprendre de nouvelles choses chaque jour. Quoi qu'elle ait déjà essayé une fois et ait trouvé que ce rythme de debout-école-dodo était pire que son rythme actuel qui consistait à ne rien faire. Elle n'avait aucune idée d'où pouvait venir ce sentiment, mais tant pis, elle allait faire avec. Après tout n'était-ce pas-là le point G de l'existence humaine ?
Extirper de ses pensées par son téléphone, elle y jeta un coup d’œil et vit que Éléonore lui avait envoyé un sms. Rowan roula des yeux trouvant Éléonore trop envahissante comme d'habitude cependant cela ne l'empêcha pas de lire le sms.

EYH Rowan devines qui est la meilleure ? Oh mais tu le sais déjà que c’est moi ! Bref essayes de passer dans la journée pour que je te montre la piscine de l’université, je sais que tu fais déjà partie de l’équipe mais j’aimerai être la première à te la présenter. (:

09/11/2011 11:00 PM

Tiens pour une fois que cette petite blonde inutile peut me servir à quelque chose.

Cependant, Rowan était contente même si elle ne voulait pas le montrer, car elle pourrait profiter de sa passion comme elle le voudrait. Son amour pour l'eau a commencé dès son plus jeune âge. Petite, son papa l'emmenait à la piscine et essayait de lui apprendre à ne pas avoir peur de l'eau puis elle est entrée à l'école et ils lui ont appris nager, une histoire d'amour est née. D'ailleurs l'année dernière à New-York, Rowan était membre de l'équipe de natation de son ancien lycée puis au fur et à mesure qu'elle gagnait les compétitions, elle est devenue capitaine. A Tree Hill, pour le moment Rowan n'a pas pu pleinement profiter de sa passion et le fait qu'elle n'aille jamais en cours n'aider en rien mais peut-être que la découverte de la piscine servant à l'entraînement de l'équipe de natation de Tree Hill, la pousserait à corriger cela.
Rowan avec hâte s'empressa de s'habiller, attrapant les vêtements soigneusement poser sur son lit, un simple jean et léger haut en coton. Puis elle attrapa un sac rangé dans l'une de ses amours tout en prenant le soin d'enfiler une petite paire de talon. Une fois prête, elle regarda soigneusement sa chambre afin de vérifier qu'elle n'avait oublié ni ses clés ni son portable car ce sont les deux choses sans lesquels, elle ne pourrait survivre.

D'un pas presser et la jeune femme n'ayant pas de voiture, elle héla le premier taxi qu'elle eut l'occasion de voir. Une fois arrivée à bon port, elle remercia le chauffeur, paya sa course. Une fois dehors, elle sortit son téléphone de sa poche et regarda l'heure. Elle était arrivée pile poile à l'heure, mais ne voyant pas encore Éléonore et n'ayant rien à faire en l'attendant, elle se dit qu'il était peut-être temps de fumer sa clope matinale. Tout en fumant, pour faire passer le temps, elle observa tout ce monde autour de soi, essayant d'imaginer les pires secrets qu'ils pouvaient tous renfermer. Sentant un regard sur elle et cherchant d'où il pouvait provenir, elle se retourna et vit non loin d'elle un jeune homme l'observer. Sans comprendre pourquoi elle répondit à son regard par un simple sourire. Dans sa main, un léger tremblement se fit sentir, un nouveau message de la part d’Éléonore lui signifiant qu'elle ne pourrait pas l'accompagner jusqu'à la piscine de l'université. Le sourire qu'elle affichait à l'instant au jeune brun, s'assombrit et laissa place à un léger froncement de sourcil.

Je me sentais seule comme si l'apocalypse était déjà arriver sur cette jolie planète ronde regorgeant d'eau. Cela faisait presque deux semaines que j'avais commit cette acte effroyable, retirer une vie à un être innocent de tout crime.

flashback

« River c'est Gina, ça fait deux jours que je n'ai pas de nouvelle de toi. Je...j'y arrives pas ! Ça fait maintenant cinq ans et je n'arrive toujours pas à oublier. Je me sens toujours aussi responsable de la mort d'Alex. J'ai l'impression que Claes était le seul à savoir ce qu'il fallait faire. Je crois que je vais mettre ma fierté de coter et allez le voir. »

fin flashback

Si j'avais su plutôt ce qui arriverait, j'aurais garder cette fierté et ne serais jamais allez voir, cet être que j'avais tant aimer autrefois au point de ne plus jamais avoir aimer un autre homme.

Il devait être que trois heures de l'après-midi et j'en étais peut-être qu'à mon deuxième verre remplie d'alcool de la journée, et je n'arrivais toujours pas à oublier. Signe que l'alcool ne faisait pas encore son effet. Finissant mon verre cul sec, prenant mon sac et les clés se trouvant dans la chambre de Scott je dévala l'escalier en vitesse et prit contact avec l'air frais. Les cheveux aux vents, fixant ma voiture comme si j'avais vu un fantôme, je préférai les ranger et faire le trajet à pied. Le néant en parfaite synchronisation avec le vide se trouvant dans ma tête, conduit mes pieds jusqu'à l'enceinte du bar L'INTERLUDE.
Assise au bar devant mon troisième verre cette fois-ci remplit de rhum, j’aperçus un homme que je connaissais si bien qu'il avait partager mon lit pendant un an et pourtant tel dans mes habitudes je lui avais briser sa vie.

flashback

Juste après avoir appeler River, je m'étais enfin décider à allez chez Claes. Même si la dernière fois que nous nous étions quitter cela c'était plutôt mal passer. Mais peut-être que l'appel qu'il avait passé plus tôt dans la journée était justement pour prendre de mes nouvelles en ce jour si spécial. Me trouvant devant l'immeuble de Claes, mes pas se trouvaient toujours aussi hésitant alors tandis que je marchais pour arriver dans le hall, je pouvais voir de la lumière sortant son appartement et le fait qu'il se trouvait au rez-de-chaussée était pratique car je pouvais savoir si c'est bien lui qui s'y trouver et non son colocataire. Jettent un coup d’œil léger, mes corps se raidit tandis que des larmes sortaient de mes yeux sans que je le leurs ai demander. Devant moi se trouver Claes avec une jeune blonde en pleine action. Reprenant mes esprits, je repris le sens inverse pour monter dans ma voiture et démarrer au quart de tour. Mes yeux embuées de larmes m'empêchaient de voir clairement la route alors quand je vis un lumière forte clignotait, il était déjà trop tard.

fin flashback

Sortant de mes pensées, je remarquais que mon vieil amour me fixer depuis un bon moment, j’ai essayé de tenir se même regard mais n'en pouvant plus j’ai finit mon verre et me suis joint à lui.

« Gina.
Je t'écris une lettre, même si je ne pense pas qu'un jour j'oserai te la faire lire. Mais j'avais envie de m'exprimer sur un bout de papier. Je t'ai quitté y à quelque temps, pour te laisser rejoindre ce Claes dont j'entendais si souvent son nom le soir quand tu dormais auprès de moi. Je ne te l'ai jamais dit car je ne voulais pas créer des histoires. Mais saches, que j'en avais marre d'entendre son prénom. Au début c'était une fois toutes les deux semaines. Puis ça s'est produit plus fréquemment. Je ne savais plus quoi faire. Je sentais que tu ne ressentais pas le même amour que moi je te portais. Je sais que je ne t'ai jamais dit ces trois mots. Mais j'avais l'impression que je ne pouvais pas me permettre de te les dire. Tu en aimais un autre, alors j'ai pris la dure décision que tu ne voulais pas faire. Me quitter. J'ai sortit un prétexte du fait que tu étais peut-être enceinte. Je ne voulais pas que tu restes avec moi car nous avions un bébé. Mais la véritable raison est tout autre. Je t'aime. Mais j'avais l'impression que cet amour était à sens unique. J'aimais pouvoir t'embrasser, et me donner mon corps, mon âme et mon cœur à toi. Alors en partant, je t'ai laissé mon cœur. Tu le possèdes maintenant. Et si un jour tu reviens dans ma vie, cela sera avec un grand plaisir. Mais je n'ai pas grand espoir. J'espère que tu as trouvé cet amour et que maintenant tu es heureuse.
Une personne qui t'aimera toujours.
Angel. »

flashback

Troisième tentative de la journée et pourtant toujours la même réponse. Que va dire Angel en l'apprenant ? Puis que vais-je faire, ce n'était pas prévu. Entendant des pas, je fis de mon mieux pour cacher ce que j'avais dans les mains dans un coin de la chambre mais trop tard Angel était déjà-là. « C'est quoi ça ? Pourquoi tu tentes de le cacher ? » « Oh ça ? Ce n'est rien juste un projet pour les cours ! » M'arrachant de force ce que j'avais dans les mains, il le regarda un instant. « Un test de grossesse est un projet pour les cours ? Non mais tu te fous de moi peut-être ! Montre moi la notice. » « Pas la peine, je crois que tu as comprit ce que ça voulait dire ! » Lui dis-je avec une voix remplie de colère. « Putain Gina ! Ce n’est pas possible, je pensais que tu prenais la pilule ! » « Mais je la prends tout le temps sauf quand j'avais mon angine la dernière fois et c'est toi qui a insister pour que on le fasse sans protection alors que tu savais ! »

fin flashback

Il avait réussie, il m'en voulait et je le comprenait tout à fait pourtant le voir se prendre un malin plaisir à me rendre malheureuse, me blessais énormément. J'étais déçu mais pourtant je n'arrivais pas à prendre le dessus et d'user de mon caractère de femme forte. J'étais briser et plus jamais je ne pourrais ressentir ne serait-ce qu'une once de bonheur dans mon corps. Les larmes aux yeux je m'assis en face de lui et le regarda un long moment avant de prendre son verre et d'en finir le contenue.

« J'espère juste une chose, c'est tu prennes réellement ton pieds à me voir dans cet état parce que c'est ce que tu verras pour le restant de ton existence. Oui je suis désolé et j'aurais beau l'être cela ne ramènera pas ton père et cela ne me ramène pas. Tu crois peut-être que je l'ai fait exprès ? Tuer ton père est ce que je ne me pardonnerais jamais parce qu'en plus d'être ton père, je le considérais comme tel ! Oui depuis que tu m'as quitté, il est resté à mes cotées et m'a épaulée quand toi tu n'étais pas là alors que tu étais responsable. Tu réagis comme si tu te préoccupais de ton père pourtant pour le nouvel an ce n'est pas toi qui était à ses coter mais moi ! Alors oui je suis désolé que tu es perdu ton père mais tu crois vraiment que dans ma conscience je ne souffre pas autant que toi ? »

i don't know who i am anymore

Plus on s'approchait d'Halloween, plus c'était la panique aux états-unis. Pourquoi la panique ? Parce que l'un des plus grands principes de cette fête est de se déguiser.

Cela fait maintenant plus de quatre ans que je vis dans cette petite ville de Tree Hill. Quatre ans c'est beaucoup et beaucoup de choses ont changé surtout ses derniers mois. On peut dire que je m'étais perdue, que je n'arrivais pas à trouver une porte de sortie, mais surtout que cela m'empêche de m'épanouir. En effet depuis la venue de mon ex grand-amour, Claes, plus rien ne se passait comme avant.

Partout où je pouvais aller, j'entendais Halloween par-ci, Halloween par là alors le pire c'était quand j'assistais à mes cours en fac. Oui, il y avait des rumeurs qui disaient comme quoi une fête secrète était organisé chaque année et que seule la malice et l'intelligence pouvait nous y conduire. Cette fête ne m'intéresse en rien, d'ailleurs plus rien ne m'intéressait sauf un verre de temps à autres. Pourtant, il a fallu que je tombe dans le jeu de Joey, ma seule amie et la seule en qui je pouvais avoir confiance, voulant à tout pris assister à cette fête. Partageons notre dépression à deux, il n'en lui a fallu pas plus pour me convaincre de l'aider. C'était donc à deux que l'on s'était mise à chercher des infos sur cette fête et il nous suffit d'une simple journée pour trouver le lieu secret de cette fête, le cimetière. Toutes deux, nous avons été choquées par ce lieu, car le cimetière était quand même censé être le lieu de repos des morts et une fête risquerait, non le troublerait.

Le jour-J était arrivé, c'était Halloween. En y réfléchissant beaucoup j'avais décidé de ne pas y aller, je n'en avais pas besoin. Mais c'était sans compter sur Scott qui avait filé les clés de la villa à sa petite teigne de copine, Joey. Celle-ci était arrivé avec deux costumes différents, un pour elle et un pour moi et j'avais beau insister sur le fait que je ne voulais pas y aller, Joey aussi têtue que moi ne céda pas et parvint à ce que je mette mon déguisement. Scott qui avait réussi à éviter la corvée je ne sais comment, ne pût réprimer un fou rire en me voyant faire mon entrée dans le salon. « C'est vrai que les blondes ne comptent pas pour des prunes. » « Oh la ferme Scott ! Tu le connais Gina, ça veut plutôt dire qu'il aimerait t'avoir dans son lit. » « Mais non voyons, moi j'aime que les brunes ! La Gina blonde j'en veux pas c'est du pré-fabriquer ! » « Scott tu la fermes pour de bon ou je te jure que je te tue dans ton sommeil. Et Joey c'est vraiment obligé la perruque ? » « Oui, c'est vraiment obligé pour mes petits yeux de te voir en blonde pour une fois. Avec ton masque tu auras un de ses airs de mystérieuses bourgeoises un truc de malade. »

Arrivée au cimetière, une petite allée illuminer de lampadaires indiquait l'endroit ou se déroulerait la soirée. Sans aucun risque nous empruntons l'allée jusqu'à se trouver devant une très grande maison abandonnée. Nous la fixons un moment puis nous entrons par la grande porte de cette maison. À l'intérieur rien d'abandonner, au contraire tout était fait de manière majestueuse mais inquiétante à la fois. Malheureusement nous n'étions pas seule dans la salle et la foule nous poussa à être séparé, Joey et moi. Étouffant un peu, j'ouvrais l'une des premières portes se trouvant sur le coter. La première chose que j'avais la possibilité de voir en entrant dans cette pièce c'était un individu s'amusant comme un jeune enfant sur un trampoline. Il était de dos, torse nus et n'avait pas encore remarqué ma présence. Regardant de plus près, je ne pue que reconnaitre ce dos que j'avais pu toucher, voir tant de fois sur Claes. Ne voulant pas me trouver dans la même pièce que je lui je préférais affronter la foule, mais en ouvrant la porte celle-ci grinça comme si elle ne voulait pas que je parte. De dos, j'ai sentis que Claes avait remarqué ma présence et qu'il s'était donc sûrement tourner vers moi. Mon premier réflexe fut de remettre mon masque afin de cacher mon regard, même si cela allait être très étonnant de sa part qu'il me reconnaisse avec mes cheveux blonds. Maintenant j'étais fin prête à l'affronter, cette fois-ci n'ayant pas River dans les parages. « Vous pouvez continuer, je suis juste rentrée ici par hasard. »

Ça faisait déjà trois jours que je n'avais pas quitter cette chaise, regardant dans le vide, n'entendant pas mon entourage. Trois jours à fixer ce lit et ni elle ni lui n'était là. Lui je pouvais comprendre, il n'était pas au courant mais elle... Mon cœur me déchirait de douleur et dans des moments pareilles je ne pouvais compter que sur une seule personne, Bianca. Ma cousine celle qui a toujours été là que se soit dans la joie ou les malheurs. De ma naissance à aujourd'hui, elle a toujours répondu présente. Me levant enfin de cette chaise prenant le risque de me retrouver sur le sol après avoir passer une semaine sans manger, je pris mon téléphone et appelle celle dont j'avais besoins, qui me manquait, ma cousine Bianca. « Hey Bianca ... » « Gina ... tout va bien ? » « J'aimerais que tu passes » « J'arrive ! » Bianca était ainsi, il lui suffisait d'un simple et elle accourait déjà. La connaissant elle s'inquiétait car on ne pouvait pas dire que j'avais l'air très heureuse au téléphone. Pour lui éviter cette frayeur quand elle arrivera, j'ai décider de prendre une douche de préférence froide pour paraître fraîche devant elle. Pile poile au moment où je sortais de la douche, on sonnait. Enfilant rapidement quelque chose, j'allais ouvrir la porte et tomba sur une Bianca épuiser qui d'après ses dires avait fait de son mieux pour arriver le plus vite possible, ce que je pouvais tout de même confirmer. « Alors, pourquoi je suis ici ? » me demanda t-elle d'un air sérieux. « J'avais besoin de te voir, je me sentais seule. » Oui c'était vrai je me sentais seule, j'avais juste besoins de me confier, de parler à quelqu'un qui aurait confiance en moi. Lui faisant signe de rentrer, nous nous installons dans le salon. Mes jambes n'étant pas réellement couverte, je pris un pled pour ne pas attraper froid. « Alors, j'ai raté quelque chose de ta vie ? » Oui, elle avait raté beaucoup de ma vie mais je ne voulais pas lui en parler. Tout ce que je demandais c'était juste de la compagnie même si je savais très bien qu'elle se douterait de quelque chose. «Tu n'as rien rater.» Non je n'allais tout de même pas lui parler de mon accident, je ne voulais pas l'embêter, je ne voulais pas me remémorer. Me sentant encore retomber dans cette sombre attitude, je réengagea la conversation rapidement. «Il est ou mon petit bout d'amour ? Il n'est pas venue voir son amoureuse aujourd'hui ?» Lui parler de son enfants me faisait mal, j'avais mal rien que le fait de parler d'enfant.

danza kuduro, que esto sólo empieza

Ce qui était marrant à être moi, c'est que je n'avais pas grand chose à faire pour obtenir ce que je voulais, c'était juste un don naturel. Alors quand par hasard j'ai entendu une bande de gamin parler d'une fête secrète, mon sang n'a fait qu'un tour, il fallait absolument que j'y sois. Par miracle cela m'avait convaincu d'aller au lycée, car après tout ils avaient beau être des idiots à mes yeux, il fallait être réaliste et se dire que certains idiots ont décrypter l'énigme. Et j'avais raison même pas cinq minutes au lycée et j'avais su qu'elle se trouvait au cimetière, pour mon plus grand bonheur. Bon il est vrai que j'avais un peu forcer la main de ce garçon mais après tout c'était lui qui était sous mon charme donc j'y suis pour rien.
Le soir venue, je n'avais pas passer toute la soirée à m'apprêter, non je n'étais pas comme ses autres filles qui pensaient que ça allaient être la soirée de leurs vies. Quoi que vue leurs tête je pouvais le comprendre, au moins pour une fois dans leurs vies elles n'auront pas besoins de se déguiser. Vêtue d'un simple costume de sorcière, je me trouvais enfin dans le cimetière pour mon plus grand bonheur. Pas que j'aime les cimetières mais contrairement à d'autres je trouvais cela reposant. Mais à ma grande surprise, une fois dans ce grand manoir aux apparences froides et effrayantes se trouvaient un endroit chaud et accueillant. Je ne m'y attendais vraiment pas car pour moi Halloween ne signifiait pas ça du tout. Voulant partir, des mains se faufilèrent sur mes yeux. « Damon, je te conseille de retirer tes mains gluantes de mes yeux où je te jure que tu vas me sentir cette fois. » Ce qu'il pouvait être idiot parfois, il savait très bien que je pouvais le reconnaître qu'importe la situation, il n'était pas mon meilleur ami pour rien. Comme d'habitude ma menace ne lui faisait aucun effet, et il n'en fit qu'à sa tête. Me tirant de force, il m'amena dans une pièce rempli de miroir. « Bon tu veux bien me laisser tranquille et aller tendrement de faire une de ses vieilles filles s'il te plait ! » « Je sais que tu es jalouse mais que veux-tu ? Elles sont toutes folles de moi! » « Si tu le dis ! Bon aller toi et ton égo veuillez déguerpir de la pièce, vous prenez trop de place. » « Mais moi aussi je t'aime ma jolie sorcière ! N'empêche Rowan tu fais fort ce soir. » Me laissant un verre remplie d'alcool, mon jeune ami s'en alla de la même manière qu'il était venue. 

Face à ces miroirs, mon verre à la main je me regardais un moment puis voulant reprendre les esprits je fermais les yeux. « Des bonbons ou la mort ? » Cette voix je ne la connaissais pas, et je me demandais qui osez venir m'importuner pourtant c'était bien à moi que l'on adressait ses mots. « Comment vas-tu depuis le temps ? » Ouvrant les yeux, je découvrais tout juste derrière moi un jeune homme blond à l'aide des multiples miroirs de nos alentours. Mais qu'est-ce qu'il avait à me parler comme si on était des amis, il en veut une ou quoi ! « Tu vas bien Leanna ? » Leanna ? Mais c'est qui celle-là encore ! Puis genre il me parle comme si on se connaissait. Depuis tout à l'heure je le laissais parler tellement prise au dépourvue mais il commençait vraiment à m'énerver ! Voulant lui crier dessus, je remarquais qu'il portait attention à mon verre dans les mains avec un air de dégoût. Toute sourire, je vidais mon verre d'un trait. « Oui je vais super bien et toi ? » Comme si ça m'intéressait ! « En faite non tu sais quoi ? Ça va pas ! Pourquoi ? Parce que je ne sais pas c'est qui cette Leanna. Alors laisses moi tranquille où je te jure que ça va mal se passer pour toi ! » Ayant terminer mon petit monologue, je changeais de pièce pour aller me chercher de nouveau quelque chose à boire. Peut-être que finalement cette soirée allait bien se passer.  

l'enfer est ici, l'enfer est à nous, profitons-en.

✄ she was walkin around with a loaded shotgun ready to fire me a hot one it went bang, bang, bang. straight through my heart (straight through my heart) although i could have walked away, i stood my ground and let her spray. she shot me, she shot me, bang, bang she shot me. she shot me, she shot me, bang, bang she shot me (get out the way yo).

Aller-retour. Infatigable, le corps se propulse d'un bout à l'autre de la piscine. Aller-retour. Parcourant des kilomètres, les muscles commencent à imposer leurs douleurs, le souffle s'accélère. Aller-retour. La vue s'estompe, les gestes auparavant si nets, se font plus grossier. Aller-retour. Quelqu'un connaissant vraiment la natation, pourrait penser que le contact de l'eau et du corps était un acte sexuel, d'une certaine manière Rowan avait toujours considéré l'eau comme étant son partenaire et non un élément. Cette eau, pourtant si chimique, elle l'aimait et sera à jamais mon premier amour, sa première fois comme elle aimait bien le faire entendre.
Pour ne pas déroger à la règle cet après-midi, au lieu d'être en cours, elle se trouvait en train de nager dans les bassins universitaires, à quoi bon aller en cour quand tous ses lycéens n'étaient qu'une bande d'attardé et surtout si on n'apprenait rien. Oui ses professeurs ne l'aimaient pas, car le fait de n'être jamais en cours n'influençait en rien ses notes qui frôlaient la perfection, surtout sans avoir à fournir de grands efforts. Après trois heures passer dans le bassin en alternant brasse et crawl, Rowan se décidait enfin à sortir de l'eau. Pour faire quoi, elle ne le savait pas encore, mais la connaissant elle allait bien trouver, c'était quand même Rowan Barton. Se hissant hors du bassin à l'aide du bord, Rowan sentait ses jambes fléchir sous l'effet de la fatigue, puis l'effet s'estompait. Assisse, se frottant le corps avec sa serviette à la recherche de la moindre particule d'eau sur son corps, la jeune femme brune sentit une vibration émané de son sac. Y jetant un coup d'oeil, elle ne pût que constater que cette vibration n'était autre que son portable qui lui signifiait qu'elle avait reçu un message.

NEW MESSAGE
From : dominos pizza.
Sent : 06/02/2012.

« Ce soir on sort, enfermes bien ta meilleure amie Leanna »

Pas besoins de signer le message Rowan pouvait savoir que c'était Damon, même s'il avait changé de numéro, étant le seul à connaître son état de schizophrène dans les moindres détails. Rowan jetait son portable dans sac sans prendre la peine de répondre à son message, inutile de le faire qu'elle réponde ou pas il allait quand même débarquer chez elle.

Dans sa douche, Rowan se laissa tomber contre le mur, l'eau chaude caressant son corps, enlevant le reste des résidus de gel douche. Une fois finit, Rowan attrapa son peignoir qu'elle enfila minutieusement et commença à se sécher les cheveux. Un quart d'heure plus tard, elle finissait tout juste l'étape cruciale du maquillage qu'elle entendit un coup léger sur la porte suivie de cris. « Tu te bouges le cul pour m'ouvrir, Leanna » Damon. En cet instant précis, Rowan n'avait qu'une envie... l'étriper avec ses mains. Elle avait une sainte horreur qu'on l'appelle Leanna, lui rappelant chaque fois qu'elle n'était pas seule à posséder ce corps, ni ses pensées. Qui plus est Leanna était très loin d'être l'idéal de Rowan et surtout elle n'aimait pas partager, ce que son petit ami Morgan avait du mal à comprendre. N'ayant pas le temps d'enfiler sa robe, Rowan garda son peignoir et accueillit son ami sous un regard noir, faisant comprendre son mécontentement. De son sourire charmeur, il entra dans la pièce et s'installa confortablement sur le sofa au centre de la pièce. « J'ai l'impression que Rominou est de sortie ce soir et en plus en mode tigresse » dit-il avec un clin d'oeil tout en posant le pack de bière étant dans ses mains sur la table basse. Pour seule réponse Rowan lui tendit son majeur de la main droite et s'éclipsa quelques minutes afin d'enfiler sa robe.
Quelques minutes plus tard, elle retrouva Damon toujours dans la même position, toutefois il avait déjà entamé une des bouteilles du pack. À ses côtés, Rowan lui donna une légère tape sur la tête tout en lui prenant la bouteille qu'il tenait à la main. « T'aurais pu m'attendre ! » dit-elle en prenant une gorgée à la suite. « Bref combien de fois je vais te dire d'arrêter de crier comme ça ! Tu oublies que je vis avec mon père ! Encore heureux qu'il soit parti en voyage sinon il t'aurait flanqué les flics. » Imaginant la scène dans sa tête, Rowan esquissa un léger sourire, peut-être lui réserverait-elle se sort la prochaine fois qu'il l'appellerait Leanna.

Spoiler:

T’es tranquillement chez toi, tu déprimes parce que ton mariage c’est la ruine. Encore une fois, t’es rester toute seule pourtant tu ne peux t’empêché de t’inquiéter. Tu veux arrêter d’y penser, tu veux arrêter de te morfondre, en plus t’en peux plus de lire cette satané bible même si en faite tu l’aimes ce livre. Tu cherches un échappatoire dans le rangement de ta penderie. Tu ranges, tu classes et malencontreusement tu fais tomber une boîte qui n’aurait jamais dû sortir de sa cachette. Tu te baisses pour ranger, puis un cadre attitre ton attention. Dessus une photo d’un homme et toi, vous embrassant langoureusement. Le premier sourire depuis des semaines se colle sur tes lèvres, mais bien vite il se perd quand tu sais que ce n’était qu’un rêve. Tous tes souvenirs remontent à la surface, te remémorer ces si beaux moments passés ensemble te fait mal. Tu as envie de le haïr pour t’avoir abandonner, pourtant tu ne peux pas car il a fait son choix et tu as perdu. Cette boîte t’étouffe, ça tombe bien tu dois rendre visite à ton père au boulot. Dehors, le froid te gifle au visage pourtant tu ne le sens pas, tout ce qui t’intéresse c’est de savoir comment se porte ton premier amour, si il regrette son choix aujourd’hui. Tu te fais violence pour arrêter d’y penser après tout ce qui est fait est fait, tu es une femme mariée et tu espères qu’un jour tu aimeras cet homme qui t’as mit la bague au doigt. Quand tu marches dans Brysonplace, tu n’es jamais rassuré car tu sais que tu n’es pas comme les autres, à la limite tu répugnes les êtres de cette ville. Les seules fois où tu arrivais fièrement à te balader dans cette ville, c’est quand il te prenait la main. Aujourd’hui tu as peur, tu as l’impression de ne plus pouvoir rien faire sans lui, en faite il te manque et tu aimerais juste savoir si il va bien. Parfois, tu te demandes si c’est dieu qui veut ton malheur, où si il a déjà écrit le chemin que tu devais prendre, tout le monde pense que tu vas accomplir de grandes choses mais toi ce que tu penses c’est que tu as mal et que tu veux quitter ce monde. Tu sors de tes pensées lorsque que quelqu’un te pousse, tout ce qui se trouvait dans ton sac se retrouve étalé sur le sol et pour ne pas changer les mauvaises habitudes de cette ville, l’individu ne s’était pas excuser de son geste et s’en amusais plutôt.